La Vie Monastique

SAINT BENOÎT n’assigne pas d’autre but à ses moines que celui de chercher Dieu véritablement, ou, selon l’expression de saint Paul, de “vivre pour Dieu”. Cette vie pour Dieu se traduira d’abord par une vie de renoncement :

  • Renoncement du moine à lui-même, à sa volonté propre, par la pratique de l’humilité, de la charité fraternelle, et de l’obéissance à une Règle et à un Père spirituel qui représente le Christ lui-même.
  • Renoncement du moine au monde, par une vie de retraite, par la pratique de la pauvreté religieuse, par le port de l’habit religieux.
  • Renoncement aux plaisirs de ce monde, par la chasteté consacrée, par la pratique du silence, des veilles, du jeûne et de l’abstinence, du travail manuel.

Ces renoncements ne sont pas une fin en soi, mais ils vont permettre au moine de se donner pleinement à Dieu : ils n’ont pas d’autre but, en effet, que de rendre le moine plus apte à la vie de prière et de contemplation. Car, dès ici-bas, le moine s’attache à la fin ultime de toute créature, c’est-à-dire la gloire de Dieu. C’est pourquoi son activité principale est de chanter les louanges divines par la prière liturgique des Heures canoniales, et par la célébration du sacrifice de la Messe. Cet Office divin sera nourri et prolongé par la lectio divina, lecture spirituelle méditée.

La Règle de Saint Benoît

La Règle de Saint Benoît

“Il écrivit une règle des moines remarquable par sa discrétion et dans un langage élégant”. Ces paroles sont tirées de la vie d’un saint abbé nommé Benoît, auquel le Pape saint Grégoire le Grand consacre tout le livre 2 de ses Dialogues.

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La vie bénédictine

La vie bénédictine

En écrivant sa Règle, saint Benoît ne veut pas instituer quelque chose en dehors ni à côté de la vie chrétienne : il n’assigne à ses moines aucune œuvre spéciale comme but particulier à poursuivre; le but, c’est, comme il le dit, de “chercher Dieu”.

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